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JAZZ A OUAGA : Eugene KOUNKER fait un malaise et chute sur scène


L’avant dernière soirée des 27 ans de Jazz à Ouaga, le vendredi 3 mai, s’est passée à l’Institut Français de 20 heures 48 minutes à minuit. Les artistes comme Eugène KOUNKER du Burkina et le Béninois John ARCADIUS ont donné l’envie au public de rester dans le grand Méliès de l’Institut. Retour sur une soirée intercalée de bon goût et du mauvais.

Aussitôt annoncé à 20 heures 48 minutes par la présentatrice de la soirée, Asseto Ouédraogo et son acolyte Marshal Zongo, Eugene KOUNKER a parcouru plusieurs titres de ses albums. Ce spécialiste de la guitare aux doigts magiques a communiqué avec le public et l’a « fait voyager dans son  univers » avec le morceau Donkai qui veut dire danser en langue Dagara.  Les mélomanes ont été plongés dans un cocktail de rythmes et mélodies originaux du Burkina.

Une musique qui mélange l’Afrique et les Antilles, le blues et le Jazz, le tout dans un équilibre subtil. Mais le Kundé d’Or 2012 ne terminera pas la soirée comme il le souhaitait. En effet après avoir fini de chanter le morceau Métaphasique, celui-ci a senti qu’il n’allait pas bien. Il était 21 heures 39 minutes. « Les amis, il faut qu’on arrête. Je me sens mal », a-t-il lancé aux fans. A  peine a-t-il  fini de prononcer ces mots, qu’il s’écroule  sur la scène. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Car l’artiste a eu, sur place, une assistance avant d’être transporter en clinique par les pompiers qui ne se sont pas fait prier pour arriver sur les lieux. Après l’avoir amené en clinique, le promoteur du Festival, Abdoulaye Diallo a tenu à rassurer le public que la soirée pouvait continuer en ces termes « tout va bien, tout va bien se passer, avant de venir ici M. KOUNKER faisait un traitement de palu. Chacun de nous a déjà fait un malaise… ». Et, après quelques minutes de relaxation du public dans la cour de l’Institut, la soirée reprend. L’autre figure emblématique du jazz de la soirée, John Arcadius, a noyé la peur et l’inquiétude des mélomanes- après le court moment d’incertitude- dans une vague faite de Jazz, de pop et de rythmes recherchés. Après son premier morceau intitulé Abomey qui a fait évader le public, Arcadius a fait une interprétation du Vodoun, une religion originaire de l’ancien royaume de Dahomey, à travers des sonorités qui éveillent et charment les sens. Ceux qui connaissent cette tradition du Bénin n’ont pas hésité à esquisser des pas de danse.

Pour clore la soirée à l’Institut, puisqu’elle se poursuivait au « village » du Festival, John a tenu à rendre hommage aux organisateurs du Festival Jazz à Ouaga. Pour lui,  ils sont bien soudés et cela se voie par la tenue de la 27ème édition du Festival sans rupture. A cet effet une chanson « composée nouvellement » leur a été dédiée. Rendez-vous est donné donc ce soir à 20 heures 30 minutes à l’Institut Français pour clore en beauté la présente édition du festival Jazz à Ouaga.

Abatidan Casimir NASSARA


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