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JOUR 2 FORMATION A PAONGO : Didier Awadi parle de musique et téléphonies mobiles aux participants


Débuté ce  25 juin 2018 la formation de trois jours que la cour du Naaba  a initié au profit des acteurs de la filière musique au Burkina Faso et de certains pays africains se poursuit sereinement à la résidence d’artistes Paongo  de Alif Naaba. Ce 26 juin les échanges ont porté sur la musique et les téléphones mobiles afin de permettre aux participants de défendre solidement  les productions musicales dans ces compagnies de téléphonie.

 Les professionnels de la musique ne sont pas contents du pourcentage qu’ils perçoivent dans la manne financière  que les téléphonies mobile se font sur la base de l’exploitation de leurs œuvres. Pour cela ils ont décidé de se pencher sur la problématique de la collaboration de leur art avec les téléphonies afin de trouver des solutions idoines à même d’instaurer une relation gagnant entre eux et les réseaux. Aux cours des échanges le président de la cour du Naaba, Alif Naaba a laissé entendre qu’il y a de cela quelques années le Bureau Burkinabé du droit d’auteur recevait 30% de l’argent engrangés par les téléphonies mobiles grâce à l’utilisation  des œuvres musicales. Tenez-vous bien sur ces 30% l’artiste perçoit uniquement 4% a confié le prince aux pieds nus.

Une vue des participants du deuxième jour

Didier Awadi qui a animé les échanges de ce deuxième jour a d’emblée déclaré que l’avenir de leur métier, la musique, va se passer beaucoup sur la téléphonie mobile parce qu’ils produisent du contenu que ce soit audio; phonographique ou audiovisuel. Pour cela il estime  qu’il faut que les revenus liés à leurs créations  soient partagés de manière équitable. Il a poursuivi en indiquant que pour le moment la téléphonie gagne un peu sur leur dos. Il a, par la suite; indiqué qu’au regard de cette situation d’injustice il appartient aux acteurs de l’industrie musicale de voir comment appeler tout le monde à la table de négociation que ce soit les bureaux de droit d’auteur que de la téléphonie, les agrégateurs ou les faux agrégateurs qui vendent à leur nom des choses qu’ils n’ont pas demandé afin qu’ils puissent trouver des solutions.

Serge Martin Bambara dit smockey a aussi alimenté les discussions

Maurice Zoungrana dit kenzo cash liguidi manager de vision parfaite nous a confié que pendant les discussions, les différents participants ont trouvé qu’il serait judicieux que les producteurs signent directement avec le réseaux de téléphonie au lieu de passer par des intermédiaires.. Fatimata Tamboura manager de Faso Djarabi a affirmé qu’elle ressort grandi après les discussions du deuxième jour parce qu’elle pourra mieux s’organiser avec les membres de son association pour mieux recouvrir les droits  du groupe musical qu’elle manage.

Sougrinoma Ismaël GANSORE


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