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JOURNEE INTERNATIONALE DE LA JEUNE FILLE : Plan International Burkina aux cotés des jeunes filles leaders engagées


En janvier 2011 les Nations Unies avaient pris une résolution suite à laquelle une journée a été instituée pour la jeune fille. Chaque 11 octobre est donc célébrée comme la journée internationale de la jeune fille.  A l’instar d’autres pays du monde, Plan International Burkina Faso a célébré cette journée de 2019 avec les filles à travers la structure  des Jeunes filles leaders engagées pour un avenir meilleur et épanoui (JF-LAME). C’était ce 10 octobre au Palais de la culture et de la jeunesse Jean Pierre Guingané à Ouagadougou.

Selon le représentant résident de Plan international au Burkina, cette journée est la bienvenue

Elles sont issues de différents établissements d’enseignement secondaire ces jeunes filles qui ont à fait le déplacement ce 10 octobre au Palais de la culture et de la jeunesse Jean Pierre Guingané . Tenue sous le thème « Avec elle : encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles », cette journée a été célébrée par les Jeunes filles leaders engagées pour un avenir meilleur et épanoui (JF-LAME) en partenariat avec Plan International Burkina Faso. Les jeunes filles ont, à travers cette journée, fait l’étalage des problèmes qu’elles vivent au quotidien afin « qu’ensemble elles puissent trouver des solutions pour y remédier ». La représentante des jeunes filles, Jocelyne Compaoré, dans son message a exhorté  ses camarades à s’engager pour l’épanouissement et le bien-être de la jeune fille  car, a-t-elle dit, quand la fille s’épanouit, c’est toute la nation qui est épanouie.

Selon Jocelyne Compaoré, représentante des filles, les thèmes retenus traduisent les conditions de vie des filles

« Les grossesses précoces en milieux scolaire », « la gestion des menstrues en milieu scolaire » et « l’image de la femme dans les médias » sont entre autres les sous thèmes abordés par les filles. Ces thèmes, selon Jocelyne Compaoré, reflètent la réalité que les jeunes filles vivent à l’école et dans les médias. Yaouba Kaigama, représentant résident de Plan International au Burkina Faso, qui a cité les rapports de son organisme de depuis 2017, a fait savoir que  les filles qui vivent dans les régions les plus pauvres du monde sont parmi les groupes les plus défavorisés de la planète. Et cette journée est la bienvenue selon lui, pour parler de ces inégalités. « Nous, au niveau de Plan International nous saisissons l’opportunité de cette journée pour marquer tout le travail que nous faisons avec les autres partenaires avec les jeunes filles et les jeunes garçons pour l’épanouissement de la jeune fille. Si on veut changer la société il faut commencer par la jeune fille. Donc au niveau de Plan International nous sommes vraiment satisfaits d’être ici rassemblés avec les jeunes et les représentants des membres du gouvernement pour célébrer cette journée dans le but de passer des messages. Le défi majeur que nous voulons relever ici au Burkina Faso,  est l’accès de la jeune fille à l’école. Il faut que la fille aille à l’école, reste à l’école pour aller loin dans les études. Mais au-delà de ça, il y a les autres problèmes que les filles, elles-mêmes, viennent de soulever ici à travers leur chorégraphie musicale. Donc il y a autant de défis que nous allons toujours travailler à relever afin de lever toutes ces barrières pour que la jeune fille puisse s’épanouir », a confié Yaouba Kaigama.

La représentante du ministre de la Femme , Edwige Ninon Sankara/Yameogo a reconnu que le choix fait au ministère de tutelle pour présider la cérémonie est interpellateur

Pour la ministre de la Femme de la solidarité nationale et de la famille, présidente de la journée qui s’est faite représenter par sa Directrice générale du Genre,  Edwige Ninon Sankara / Yaméogo, les thèmes choisis pour célébrer cette journée « en disent long sur la situation des filles, plus précisément sur ce qu’elles vivent au quotidien dans leurs chairs et dans leurs entourages». Elle a reconnu que le choix porté sur son département pour présider cette commémoration n’est pas fortuit et « revêt plusieurs sens pour eux ».

Les jeunes filles ont bien aimé la journée à eux dédiée

« Nous nous sentons interpelés », a-t-elle reconnu. Mais elle a aussi saisi l’occasion pour faire appel, à son tour, à d’autres entités, individus ou organisations « capables » à prêter main forte pour que toutes ces préoccupations ne soient plus une épine dans le pieds des jeunes filles. En plus des discours, la journée a été marquée par des prestations musicales des jeunes filles, de Imilo Lechanceux et de Malika la slameuse. Des prestations qui ont permis aux participants de faire pleinement la fête.

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Abatidan Casimir Nassara


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