Afriyelba
A la Une Musique Société

Les enfants déplacés internes racontent leur histoire histoire difficile à travers le spectacle  »Et moi avec espoir, je vis ».


Le spectacle de restitution «Et moi avec espoir, je vis », est le fruit d’une résidence de création qui a réuni 11 jeunes déplacés internes dont l’âge est compris entre 13 et 21 ans . Initié par l’Association la Guinguette du Faso,dans ledit spectacle ces jeunes déplacés internes racontent ce qu’ils ont traversé suite aux attaques terroristes à travers le chant,la danse et la poésie.La toute première représentation du spectacle a eu lieu à l’enceinte de Grâce Théâtre, située à la Cité An III le samedi 1er avril 2023.

Patindé David Zoungrana, initiateur du spectacle.

<<Tant que le dernier arbre n’est pas tombé, tant que la dernière rivière n’est pas empoisonnée, tant que le dernier poisson n’est pas capturé, l’espoir règne tout sur Djibo>>. Tel est l’extrait d’un poème d’un ressortissant de Djibo qui participe au spectacle  »Et moi avec espoir, je vis ». Les 10 autres participants au spectacle sont originaires d’autres localités du nord et du nord-est en proie à l’hydre terroriste. Ce spectacle constitue un exutoire pour ces enfants traumatisés par la guerre. Selon Patindé David Zoungrana, coordonnateur du projet , partager leurs histoires et leurs espoirs à travers l’écriture et la chanson a permis à ces enfants de se libérer d’un fardeau. << Au premier contact avec eux nous les avons trouvé traumatisés. Mais avec le temps, surtout le travail de l’écriture et de lecture, ils ont réussi à dire des choses qu’ils n’arrivaient pas à se dire. Cela les a libéré et nous a donné du tonus et nous nous sommes dit que le travail ne doit pas rester entre nous. C’est ce qui justifie ce spectacle de sortie de restitution au profit des populations>> a-t-il laissé entendre.

Ahmed Amadou Cissé a participé à la création.

Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître pour ces enfants qui s’essaient à l’art. Ils sont très heureux d’avoir participé à cette nouvelle expérience. << Nous avons traversé des choses horribles en fuyant nos localités. Et être à mesure de raconter cela à travers l’écriture, la chanson et le tout dans un spectacle est libérateur. C’est donc un message d’espoir que nous avons voulu transmettre au monde entier>> a confié Ahmed Amadou Cissé.

La restitution s’est déroulée devant un important public composé de parents, amis et proches des enfants, mais aussi d’imminentes personnalités. Pour le président de la fédération nationale du théâtre burkinabè (FENATHEB), l’initiative est a saluer et a soutenir car elle contribue au retour de la paix en permettant à ses de se libérer et vivre leurs rêves. Et pour le coordinateur du projet Patindé David Zoungrana, l’art doit jouer sa part dans la résolution des problèmes de la société. <<Nous sommes des artistes et l’artiste doit être constamment en réflexion sur comment changer les choses, rien que par l’art>>  a-t-il fait savoir. Il est satisfait du résultat après ces 6 mois de résidence de création dans les locaux de l’espace Salouka.

Le public est sorti nombreux soutenir les enfants déplacés internes.

Le projet a été consigné dans un ouvrage que vous pouvez vous procurer. Chaque œuvre coûte 3000 francs CFA, les deux 5000.

Par Wend Kouni

 


Articles similaires

Burkina Faso: L’INFINIX S5, officiellement lancé

Afriyelba

France : Toumany Coulibaly, sprinteur le jour et cambrioleur la nuit

Afriyelba

Rihanna bat un record anciennement tenu par Michael Jackson

Afriyelba

Leave a Comment

Afriyelba

GRATUIT
VOIR