La finale de la huitième édition de la Coupe Maracana Énergie Wend Konta s’est jouée ce dimanche 1er décembre 2024 dans le quartier Nagrin, à Ouagadougou. Cette compétition, initiée par Daouda Congo, vise à promouvoir non seulement le sport, mais aussi l’éducation des jeunes générations.
Dans son discours, Daouda Congo a rappelé les raisons profondes de cette initiative : « Nous trouvons que les enfants ne respectent plus les aînés. Nous avons donc pris l’initiative de rassembler les chefs coutumiers, les vieux et les vieilles pour qu’ensemble nous puissions réfléchir à comment revoir l’éducation de nos enfants. »
Après trois mois de compétition réunissant 46 équipes, la finale a opposé Santos FC à Wend Songda FC. Les deux formations ont offert un spectacle palpitant, ponctué de nombreuses occasions de part et d’autre, mais sans parvenir à inscrire de but. C’est finalement à l’épreuve des tirs au but que Santos FC a pris le dessus, s’imposant par 2 tirs réussis contre 1 pour Wend Songda FC.
Des récompenses pour tous
Le vainqueur, Santos FC, repart avec une enveloppe de 85 000 FCFA, un ballon, un jeu de maillots, et le trophée tant convoité. Wend Songda FC, deuxième, reçoit 60 000 FCFA, un ballon et un jeu de maillots. Les équipes classées troisième et quatrième sont également récompensées avec des enveloppes respectives de 30 000 FCFA et 15 000 FCFA.
Invité d’honneur de la finale, Tapsoba Issaka, député à l’Assemblée législative de la Transition (ALT), a salué cette belle initiative : « Nous soutenons le tournoi parce que nous savons tous que le sport est un facteur de solidarité, de rassemblement, de cohésion sociale et de paix. Le thème porte sur l’éducation, et si nous n’éduquons pas nos enfants, il est à craindre pour l’avenir. »
Le Sougré Naaba Sigri de Wôgo, parrain du tournoi, a également insisté sur l’importance de l’éducation : « Une bonne éducation est gage de tolérance et de paix. Si vous voyez l’incivisme dans nos pays, c’est lié au manque d’éducation. Il est important que les aînés s’impliquent. »
De son côté, Madame Adja Bonkoungou, marraine de la compétition, a mis en lumière le rôle central des femmes dans l’éducation des enfants : « Les femmes doivent se remettre en question car l’éducation des enfants dépend en grande partie de nous. »
Avec huit éditions à son actif, Daouda Congo se dit satisfait du chemin parcouru et constate que le tournoi gagne en envergure chaque année. Il donne rendez-vous aux amoureux du football pour une neuvième édition encore plus prometteuse en 2025.
Par Wend Kouni