Plus de 3 mois après que le rappeur Meek Mill a été emprisonné pour avoir violé sa libération conditionnelle, de nouveaux éléments d’enquête surgissent, donnant un nouveau tournant à celle-ci.
Dans la nuit du 13 au 14 février, l’enquête semble s’être intensifiée avec la révélation d’une liste de policiers corrompus, établie par Joe Tacopia (l’avocat de Meek Mill) dont Reginald V. Graham fait partie. Graham est l’un des policiers à avoir arrêté Meek Mill et témoigné contre le rappeur pour des faits qu’il avait toujours nié ; à savoir, vente de drogues dans la rue et tirs sur policiers.
L’affaire soulève donc un problème de société d’actualité aux Etats-Unis : la corruption policière.
Un coup monté ?
En effet, depuis novembre 2017, on sait que la juge ayant prononcé le jugement de Robert Rihmeek Williams est elle-même suspecte et impliquée dans une affaire avec le FBI. Elle aurait demandé au rappeur de quitter Atlantic Record pour le manager Charlie Mack avec qui elle entretient une relation. De plus, elle voulait qu’il enregistre un morceau des mythiques Boyz II Men, qui sont managés par… Charlie Mack lui même.
Devant tous ces faits, Joe Tacopina a déclaré qu’avec son équipe ils auraient recours à tous les moyens judiciaires pour aider l’interprète de Blue Notes dans son combat. Tous ces éléments d’enquête sont rassurant dans la suite des évènements, mais le rappeur se dit déçu que, sachant ça, Reginal soit toujours autorisé à témoigner contre lui.
Affaire à suivre…
Les soutiens pour le rappeur se sont multipliés, notamment à l’occasion du Super Bowl où les Eagles de Philadelphia ont réalisé une vidéo les mettant en scène sur le son “Dreams And Nightmares”. Lors des jeux olympiques d’hiver un athlète slovénien de 19 ans a également montré son soutien en taguant “#FreeMeekMill” sur sa planche de snow.
Fr.trace.tv