Miss Maya, à l’état civil, Assétou Roamba, est une jeune artiste-musicienne originaire de la ville de Koudougou dans le Boulkièmdé. Née à Bobo-Dioulasso et ayant grandi auprès de sa grand-mère, c’est en 1999 qu’elle commence par la danse dans plusieurs troupes de la ville de Sya dès l’âge de douze ans. Après plusieurs participations à la Semaine nationale de la culture et autres concours artistiques, elle débarque à Ouagadougou en 2005 et sort un single avec Fat Beauté au sein du groupe ASFAT. Malheureusement, le duo vole en éclats. L’artiste vient de finaliser un album intitulé « Pang y a wendé » qui sortira dans un mois. Nous l’avons rencontrée pour vous. Dans cet entretien exclusif, Miss Maya parle de ses débuts, de son album et des hommes. Lisez plutôt
Tu commences par la danse traditionnelle en 1999 à Bobo-Dioulasso, comment est née cette passion ?
Je dirai que c’est par pure coïncidence car notre concession était juste à côté de la maison des jeunes et de la culture du quartier Ouezzinville. Il y avait donc beaucoup de troupes qui y jouaient et répétaient.
C’est à l’âge de douze ans que tu commences ta carrière, quelle fut la réaction des parents ?
Ça n’a pas été facile surtout quand on est issue d’une famille musulmane. Mon père ne voulait pas mais je forçais quand même. J’étais une passionnée de la danse.
Malgré l’opposition de tes parents, tu as continué les répétions, est-ce que cela sous-entend que tu es une rebelle ?
(Elle sourit, marque une pause et réagit)… On ne dira pas ainsi. Je ne suis pas une rebelle mais j’aime faire ce que je veux.
D’où vient ton surnom MAYA ?
Je me réfère à une certaine ère de l’humanité, par exemple le calendrier Maya. Il faut avoir un regard particulier envers les ancêtres pour se ressourcer afin d’avoir une vision du présent et du futur.
Te considères-tu comme une ancienne ?
Un peu oui ; je me considère comme une jeune mais ancienne dans la tête. J’ai grandi avec ma grand-mère, donc je me considère comme un peu plus âgée que mon âge.
Quels souvenirs gardes-tu de ton passage dans les différentes troupes de danse ?
Ce fut une belle époque. J’aimais beaucoup la danse. Nous avons beaucoup voyagé dans les Hauts Bassins et participé à des éditions de la Semaine nationale de la culture. Ce sont des moments inoubliables et ce fut un temps de formation.
Arrivée à Ouagadougou en 2005, tu décide de t’inscrire dans une école de danse mais sans suite, qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Je ne maîtrisais pas très bien le milieu ouagalais et j’étais installée chez ma sœur qui avait un mari très ancré dans la religion musulmane. Je n’étais pas sûre d’avoir son aval. Il fallût attendre le bon moment.
Quel a été ce bon moment ?
Quand j’ai décidé de quitter la danse pour me lancer dans la chanson.
Et comment l’histoire avec la musique a-t-elle commencé ?
Au fait, même quand je dansais, je composais des chansons. Depuis 2001, j’écrivais des textes. En 2007, j’ai fait un titre avec Fat Beauté au sein du groupe ASFAT. Nous étions deux, c’était donc avant la sortie de son album à elle. Nous ne nous sommes pas entendues et chacune est allée de son côté. Ensuite, moi j’ai marqué une pause et Fat Beauté a continué. Je pense que le temps est venu pour moi d’offrir ce que le public attend de moi.
N’as-tu pas sorti un single après l’aventure ASFAT ?
Effectivement, en 2012 j’ai fais le single « JATAO » à Abidjan. C’était du couper décaler, histoire de se faire un peu connaître. Mais ma musique de prédilection c’est le registre tradi-moderne. Mon manager Kaf m’a encouragée dans cette voix de promouvoir les rythmes de chez nous. C’est ainsi que je me suis retrouvée au studio de Prince Edouard Ouédraogo. J’y ai bouclé une chanson est intitulée « Fo bélga mam ». C’est l’histoire des jeunes filles et garçons qui s’aiment et qui décident de se marier mais finalement n’y parviennent pas. Et on se demande pourquoi cela arrive.
Est-ce une histoire que tu as vécue ?
Je pourrai dire oui, et puis presque toutes les filles sont passées par là.
As-tu un problème de cœur ?
Non pas du tout…… (Elle éclate de rire)
Te définis-tu comme l’avocat défenseur des femmes ?
En tant que femme, je dois militer pour notre cause.
Te limiteras-tu au single ?
Non, j’ai bouclé un album de six titres qui sortira dans un mois. Dans l’œuvre, je parle beaucoup des hommes qui ne sont pas très gentils envers les femmes ; je parle d’amour, de pardon, de paix par rapport aux différentes crises, de cohésion sociale et de bien d’autres thèmes qui rythment notre vécu quotidien. L’album s’appellera « Pang y a wendé ». Comme arrangeurs, il y a Prince Edouard Ouédraogo, Kévinson et Patché de la Côte d’Ivoire.
Comment as-tu rencontré Kaf Manadja ?
Ce sont des acteurs du milieu qui me l’ont conseillé puisqu’il a coaché des artistes comme Abson Kabila, Agôzô, Yoni et bien d’autres. Je pense que j’ai fais un bon choix.
Propos recueillis par Aboubakar Kéré KERSON
9 comments
Miss Maya Vraiment ELle CHante Bien Oui. Moi Je Suis En Cote D’ivoir Suis Un Burkinabe 100% Mais Je Suis Née En Civ. Je Prie Dieu Pour Qué Miss Maya ET ADja Divine Contunie Com Çah
Comment:vraiment sè formidiable Miss maya.je pris Dieu pour que ta carière musical evolue avec pression.Du courrage Maya,merci
Comment:moi Je très très content de voir les artistes burkinabé percever.Je les encourage beaucoup dans leur domaine.Pour plus de precision je pris Dieu que Miss Maya percevere dans sa domaine qu’elle a choisi qui est la music.
Comment:Je suis nadège ouedraogo et j’aimerais chanté comme tw,du courage a tw
Comment: les choes ce pass ?
Les music d miss maya me fè plèsir a gourcy dan la provnce du zondoma.
Comment: j t,encourage parceque
tu as une voie douce et bien a
entendre … du courage !!
fidel kaboré
JE VOUS SOUHAITE .COURAGE MISS MAYA JE T’ADORT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
mamou data fo