La quatrième édition de Soko festival a ouvert ses portes le vendredi 4 janvier 2019 au centre culturel les Bambous de la ville de Bobo Dioulasso. Cette année le festival est parrainé par le célèbre balafongiste Mamadou Diabaté. La cérémonie d’ouverture a été meublée par des prestations lives et l’adresse du directeur du festival, Ibrahim Keita, aux nombreux festivaliers qui ont bravé le froid pour être des témoins de l’évènement.
La ville culturelle du Burkina Faso vibre depuis hier 4 janvier aux rythmes du festival de promotion des instruments traditionnels, le Soko festival. Pour la quatrième édition, Ibrahim Keita et ses collaborateurs ont décidé de consacrer les deux premières scènes du festival à la ville de Sya avant de replier sur Ouagadougou. A la cérémonie d’ouverture le directeur de Soko festival, Ibrahim keita a traduit toute sa satisfaction de voir son rendez-vous culturel se tenir pour la première fois à Bobo Dioulasso. Il a invité les Bobolais à soutenir davantage les artistes locaux. Après le mot introductif de monsieur Keita les prestations musicales ont commencé avec le slameur Sindi Slam Inter. L’artiste a déclamé sa poésie pendant près d’un quart d’heure avec des rythmes contemporains comme le reggae ou le blues.
Le groupe Kanouya a fait son entrée après Sindi. Accompagné de leur djembé, balafon et piano, le groupe a réussi à chasser pendant un bout de temps le froid qui régnait au centre les Bambous de Bobo Dioulasso. L’orchestre les frères créations ont eu l’occasion aussi de prester à la cérémonie d’ouverture. Grâce à leur maitrise du live ils ont émerveillé le public avec le djembé mixé au piano, à la guitare solo, bass, et la batterie. Avant de se produire sur scène avec ses musiciens, le parrain du festival, Mamadou Diabaté a félicité les premiers responsables de Soko festival pour leur combat de valorisation des sonorités Africaines.
Il a loué aussi le talent des artistes locaux tout en les invitant à peaufiner encore leur art. Mamadou Diabaté s’est par la suite, emparé de son instrument fétiche, le balafon, pour permettre aux Bobolais de savourer la bonne musique. Les prestations de la cérémonie d’ouverture ont pris fin avec le groupe Kundé blues et la chanteuse, auteure, compositrice et interprète malienne Mariam Koné. La nouvelle coqueluche de la musique du pays de IBK a fait bouger le public aux rythmes des tubes de son premier album baptisé Dankan. Embarqué dans son univers musical inspiré par le mandingue, le R, n, B et la black music Mariam Koné a assuré convenablement le bouquet final de la première soirée. Rendez-vous est pris ce samedi 5 janvier à partir de 20h pour vivre la deuxième et dernière soirée de Soko festival à Bobo Dioulasso.
Sougrinoma Ismaël GANSORE