Nina Armelle Meda, connue sous son nom d’artiste Nina, a marqué un pas important dans sa carrière musicale en dédicaçant son deuxième album intitulé Baon Tchenou ce vendredi 6 décembre. Cet événement s’est tenu à l’espace Nouvelle Option de Ouagadougou, en présence d’un large public composé de proches, collègues musiciens et journalistes, venus célébrer son talent et son engagement artistique.
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Originaire de la province du Ioba, dans la région du Centre-Sud, Nina a découvert très tôt sa passion pour la musique. Dès l’âge de huit ans, cette vocation s’est manifestée, influencée par ses parents issus d’une famille de musiciens. En 2012, sa participation au concours Faso Académie lui révèle la nécessité de perfectionner son art. A partir de 2013, elle rejoint une chorale et devient choriste pour plusieurs artistes, une période riche en apprentissages. Son intégration au groupe musical Le Levain lui permet de renforcer son expérience, préparant ainsi le terrain pour la sortie de son premier album, Milba, en 2022. Ce dernier, composé de six titres enregistrés en programmation, a marqué ses débuts prometteurs.
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Avec Baon Tchenou qui signifie « Savoir marcher « , Nina signe un retour attendu. «Dans ce monde on faut savoir marcher, ou que tu ailles il faut savoir où mettre les pieds» a expliqué l’artiste.
Ce nouvel album de six titres explore des thèmes profonds et universels, portés par une qualité d’enregistrement entièrement réalisée en live.
- « Gnôta » : un appel à l’union pour favoriser un retour à la paix.
- « Hypocrisie » : une dénonciation du manque de sincérité dans les relations humaines.
- « Kùltaa nùo » : une ode au mariage.
- « Dagara yele » : un hymne à la solidarité.
- « Dankpin-gnoubé » : une critique des méfaits des alcools frelatés.
- « Nòfu yo » : une célébration de l’amour du prochain, reprise d’une œuvre de l’abbé Firmin Meda.
Ces compositions traduisent la profondeur et la sensibilité de l’artiste, qui puise dans son vécu et ses convictions pour toucher les cœurs. L’album est chanté en dagara, mooré et français,avec une collaboration reggae et tradimoderne.
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L’événement a été ponctué par des moments de partage et de soutien. Plusieurs invités ont exprimé leur appui en acquérant des exemplaires collectors de l’album : le disque d’or à 55 000 FCFA, le disque d’argent à 60 000 FCFA, et le disque de bronze à 25 000 FCFA.
L’album standard est quant à lui disponible au prix de 5000 FCFA.
La prochaine étape pour l’artiste c’est la présentation de son œuvre à Koper, sa commune natale, le 28 décembre prochain.
Par Wend Kouni