Sous l’impulsion de la Fédération nationale du théâtre au Burkina (FENATHEB), la première édition des grandes assises nationales du théâtre a été lancée dans cette matinée du 12 novembre 2020 à l’atelier théâtre burkinabè (ATB) à Gounghin.
C’est après un vibrant hommage rendu aux disparus que la cérémonie proprement dite a commencé avec le discours du premier responsable de la FENATHEB.
« Les grandes assises nationales du théâtre c’est avant tout une célébration du théâtre dans toute sa dimension, c’est une invite à la famille à consolider ses liens de fraternité de solidarité« , a laissé entendre Paul Zoungrana.
Pour Dr Prosper KOMPAORE, par ailleurs parrain de cette première édition des assises nationales du théâtre, « c’est un cadre qui nous invite à partager le même sentiment à la même famille ». Il se dit aussi édifier par la pertinence des thématiques de l’édition qui, loin de se questionner sur le sexe des anges, invitent à discuter de façon pragmatique pour trouver des solutions à certains problèmes que connaît le domaine. Après le parrain, c’est le discours du représentant du ministre de la Culture, des arts et du tourisme qui s’en est suivi, discours lors duquel les assises sont déclarées ouvertes.
Ainsi donc, durant 72h, les hommes et les femmes du théâtre échangeront sur diverses thématiques telles que le débat sectoriel, les Lompo et la question de l’IFU, les mécanismes du financement du théâtre et la cité de répartition des droits.
Il faut noter également que la cérémonie d’ouverture des grandes assises nationales du théâtre a été ponctuée par des prestations humoristiques et de sketch.
KAG
