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DIEUDONNE TIALLA PRESIDENT DU RJJS: « La justice sociale, nous en faisons notre cheval de bataille »


Le Regroupement des jeunes pour la justice sociale (RJJS), une association caritative apolitique et à but non lucratif organise, le 26 mai 2017, une journée de sensibilisation et de plaidoirie pour une justice sociale au Burkina Faso. 48 heures avant cette journée dénommée « Les 24 heures pour la justice sociale », nous avons rencontré le président, Dieudonné Tialla. Avec lui, nous sommes revenus sur le but poursuivi par l’association avant d’évoquer le contenu et les objectifs de la manifestation.

Afriyelba : Quelle objectif principal visez-vous en organisant « les 24h pour la justice sociale? »

Dieudonné Tialla : Nous vous remercions pour votre intérêt en nous accordant cet interview.  Le Regroupement des jeunes pour la justice sociale est une association  spécialisée dans le domaine social avec un accent sur la promotion de la justice sociale. Le RJJS, en un mot, œuvre pour la promotion des droits humains. Nous travaillons pour la justice sociale et nous entendons, par-là, promouvoir le respect de la vie et de la dignité humaine.

Vous êtes reconnus au Burkina depuis 2013. Quelles sont, brièvement les activités que vous avez eu à entreprendre ?

Depuis le lancement officiel de notre association, nous avons mené différentes activités dont le but est la promotion de la justice sociale. Nous avons eu à faire des plaidoiries allant dans ce sens. Le RJJS a également organisé des panels pour sensibiliser et conscientiser la jeunesse sur des thématiques précises. Entre autres, sur l’incivisme, sur la justice et sur  la paix. Nous organisons depuis 3 ans maintenant une journée de sensibilisation dénommée « Les 24 heures pour la justice sociale ». Pour cette édition, nous avons choisi la date du 26 mai, c’est-à-dire le vendredi prochain.

Quelle sera le contenu de cette journée ?

La 3e édition de « Les 24 heures pour la justice sociale », se tiendra, à Ouagadougou, au centre culturel Jean Pierre Guingané, à partir de 8 heures sous le thème : « Jeunes, soyons artisans d’un monde paisible, juste et équitable pour un développement économique et social durable au Burkina Faso ». Tous ceux qui désirent y prendre part pourront se faire enregistrer car, au cours de cette journée, nous organiserons des formations à l’endroit des jeunes particulièrement, sur des sujets qui sont en lien avec la thématique traitée. Dès 9h, nous procéderons à la cérémonie d’ouverture qui sera immédiatement suivie d’un don de sang. En partenariat avec la brigade nationale des sapeurs-pompiers et la Croix rouge internationale, nous allons dispenser des formations sur la citoyenneté et le secourisme. A partir de 15 heures, il sera organisé un tournoi maracana à l’issu duquel les trois premières équipes seront primées. A 17 heures, nous organiserons une conférence publique qui sera animée par Sams’K le Jah et bien d’autres panélistes. Voilà donc les activités qui seront déballées le 26 mai prochain au Palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané. Nous invitons tout le monde à y participer et à apporter sa contribution pour un Burkina meilleur. Sans justice il ne peut pas y avoir de paix. Il faut qu’il y ait une bonne répartition des biens. C’est pourquoi nous parlons de développement économique et social durable. Après le panel, un concert viendra clore en beauté cette 3e édition de « Les 24 heures pour la justice social », à partir de 19 heures. Il faut dire aussi que tout au long de la journée, il y aura de l’animation musicale et une rue marchande avec des expositions.

Pourquoi, pour cette édition, vous avez décidé d’interpeller la jeunesse sur la promotion de la paix ?

Comme je l’ai mentionné, sans paix, il ne peut y avoir de développement. Nous avons décidé de nous intéresser aux jeunes parce qu’ils sont les plus concernés lorsque la paix est menacée. Il faut que la jeunesse prenne conscience également qu’elle est l’élément clé dans le maintien de la paix. Tout repose sur elle et elle doit se démarquer de certaines pratiques comme l’incivisme. Donc, nous voulons sensibiliser et conscientiser  les jeunes mais également les former à l’auto emploi et à l’entreprenariat pour qu’elle puisse, elle aussi, se prendre en charge. Un pays, dont la jeunesse n’est pas formée a un avenir hypothéqué. Il faut le rappeler, l’incivisme dont il est question a également ces sources dans l’injustice sociale. C’est pourquoi, nous travaillons à faire des plaidoiries auprès des autorités et de certaines personnes ressources afin que les richesses puissent être reparties de façon équitable. Nous jeunes, nous devons comprendre que l’avenir nous apparient et qu’il n’est pas question que l’on saccage tout au moindre pépin. Car, en voulant se faire justice, nous engendrons de l’injustice.

Pour terminer je voudrais une fois de plus remercier AFRIYELBA pour le clin d’oeil et inviter les Burkinabè surtout les jeunes à venir massivement participer à l’édition 2017 de « Les 24 heures pour la justice social », il y va de notre intérêt à tous.

Interview réalisée par Zanga CAMARA

 


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