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FASHION FOR A CAUSE : L’acte III pour l’autonomisation des femmes par le Faso dan Fani


La 3é édition de « Fashion for a cause » se tiendra demain 5 décembre 2018, à Ouagadougou, à l’hôtel Pacific, sur le coup de 19 heure. Pour cette édition, des stylistes venus de la sous-région et de la France sont attendus. Sur place, plusieurs stylistes burkinabè de renoms seront également mobilisés pour qu’au cours de la soirée des fonds soient récoltés afin de venir en aide aux femmes vulnérables et de leur permettre d’être autonome. C’est du moins, ce qu’a fait savoir le comité d’organisation de la soirée, face à la presse, hier, 3 décembre.

« Fashion for a cause », à l’issue de la première édition a pu récolter des vivres et divers matériels pour venir en aide aux mineurs dans les centres de détention et aux femmes vulnérables. La deuxième édition tenue en 2017, a permis de sensibiliser les populations sur les méfaits des mutilations génitales féminines. Mieux, l’année dernière, les promoteurs de l’évènement ont travaillé à ce que les femmes victimes de l’excision puissent bénéficier des soins et de la chirurgie réparatrice. Cette année, « Fashion for a cause » revient pour, une fois encore, venir en aide aux femmes vulnérables. Il s’agira spécifiquement de récolter des fonds pour financer des projets de formation et de doter en matériels les femmes pauvres qui veulent entreprendre dans la chaîne de la mode.

La promotrice Mamy Sor (à droite) a invité le public à faire massivement le déplacement pour soutenir l’initiative

« C’est bien de présenter ce qui est beau mais c’est aussi bon de penser à ceux qui n’ont pas eu une année facile », a déclaré Mamy Sor, promotrice de l’évènement. Pour cette édition, soutient-elle, nous avons décidé d’œuvrer pour que les femmes soient autonomes tout en mettant en lumière le pagne tissé, Faso dan fani d’où le thème : « Autonomisation des femmes par la promotion du Faso dan fani ». C’est dire qu’à travers cette soirée, Mamy Sor et ses partenaires entendent faire d’une pierre deux coups. D’abord en mettant en lumière la culture burkinabè ensuite en permettant à des femmes d’avoir un métier et partant, être autonome. « Il s’agira de faire découvrir le Faso dan Fani aux stylistes qui ne connaissent pas le pagne et d’encourager ceux qui le connaissent à l’utiliser davantage. Ainsi, nous allons permettre à ses femmes d’avoir encore plus de débouchés », a expliqué Mamy Sor.

L’innovation majeure de cette édition, a-t-elle poursuivi, c’est de reconnaître le mérite des acteurs qui, déjà, travaillent à la promotion du Faso dan fani. Pour se faire, un jury désignera 10 personnes qui recevront, au cours de la soirée des prix de reconnaissance. Rendez-vous est donc pris demain 5 décembre, à l’hôte Pacific. Au menu de la soirée, il y aura des défilés de modes et des prestations d’artistes.

Adama SIGUE


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