La 3e édition du Soko Festival bat son plein à Ouagadougou. Le top de départ a été donné le 4 janvier 2018 à l’Institut français de Ouagadougou. Pour cette année, ce sont, l’Institut français, l’Institut Burkinabè et le jardin de la musique Reemdogo qui accueilleront les spectacles du 4 au 8 janvier 2018.
Du 4 au 8 janvier 2018, se tient à Ouagadougou, la 3e édition du Soko Festival. Pendant 5 jours, les artistes musiciens comme Nourat, Pamilka, Joey Le soldat, Onasis, Smokey, Bila Aka Kora pour ne citer que ceux là, se produiront en live à l’Institut français de Ouagadougou, à l’Institut Burkinabè et au jardin de la musique Reemdogo sis au quartier Goughin. Déjà, après avoir vu certains artistes se produire sur scène, les partenaires, venus de France, ont exprimé leur joie de voir des artistes aussi talentueux. « C’est du costaud », « c’est bluffant », « le niveau est excellent », sont entre autres, les qualificatifs attribués au festival par Matthieu Spiegel, Directeur du FIMU, responsable de la mission musique et spectacle vivant venu tout droit de l’Hexagone pour communier avec les artistes burkinabè et au besoin nouer des partenariats Nord –Sud.

Pour Freeman Tapily, coordonateur de Soko Festival, l’introduction présage déjà un niveau excellent. « Les musicien sont là, le timing est respecté, le public est là. On peut dire tout se passe bien », s’est -t-il réjoui. Pour soutenir les artistes, il a invité le public burkinabè à prendre d’assaut les lieux choisis pour les différents spectacles.

A l’en croire, le SOKO festival a pour objectif de mettre les artistes burkinabè en contact avec les organisateurs et autres acteurs culturels à travers le monde. Pour se faire, une table ronde est prévue ce samedi 6 janvier 2018 à l’Institut français. Elle consistera à organiser des échanges directs entre les promoteurs de festival burkinabè et les tourneurs, les promoteurs de festival à travers le monde.
Zanga Camara