Le zamnin provient de l’acacia macrostachya ( zamninga en mooré ). Il est l’un des plats traditionnel les plus aimé au Burkina Faso. Le zamnin était autrefois considéré comme un repas des moins nantis. Aujourd’hui, il a une place de choix dans les habitudes alimentaires des Burkinabè.
Au paravent , le zamnin était principalement consommé dans les villages, d’où il provient. Il se raconte que la consommation du zamnin a commencé lors de la survenance d’une famine au Burkina Faso. C’est ainsi que nos grands parents se sont donnés l’idée de créer un plat spécifique pour ne pas mourir de faim.
L’acacia macrostachya est un arbre épineux, donc la cueillette de ses fruits (zamnin) reste problématique. Malgré cette difficulté d’en cueillir, le zamnin ne manque pas dans les marmites de nos grands-mères au village. Vue l’attachement des citadins à ce met local, le zamnin est souvent été offert comme cadeau par les parents du village.
Aujourd’hui, le zamnin est plus consommé en ville qu’au village. Lors des cérémonies, il est un plat très prisé. Pour cela le zamnin est toujours présent dans la plupart des grandes cérémonies dans les différentes villes du pays des hommes intègres. Et sa préparation est très simple et sans autres ingrédients. L’eau et le sel lui rend consommable. Il arrive cependant que le plat soit assaisonné avec la viande hachée et bien d’autres ingrédients. Dans la région du nord du Burkina, le zamnin est utilisé pour faire de sauce pour accompagner le tô, cette patte de farine très consommée dans le pays.
Autrefois méconnu, le zamnin a aujourd’hui envahi les habitudes alimentaires du Burkina.
Par Yamba
