La partie réflexion du Marché des arts du spectacle africain (MASA) a débuté ce lundi 12 mars au Palais de la culture. Dans la salle Niangoran, une table ronde a été organisée par le Conseil régional africain et le Centre ivoirien de l’Institut international du théâtre et le Centre régional pour les arts vivants en Afrique avec le soutien du MASA. Elle portait sur la problématique « des marchés des arts du spectacle dans le monde ».
Les imminentes personnalités des arts et de la culture en provenance des Amériques, de l’Asie et du Pacifique, du monde Arabe; de l’Europe et de l’Afrique présentes à la 10e édition du MASA ont discuté sur les marchés des arts du spectacle dans le monde. Avant de rentrer dans les communications, le président du conseil exécutif de l’ITT a traduit sa satisfaction d’être présent à cette 10e édition du MASA. Une présence qui va lui permettre d’échanger avec les personnalités de la culture du monde surtout africaines. A sa suite, c’est le Pr Lupich Nymba qui a inauguré les communications. Des origines du MASA à la rentabilité des arts du spectacle en passant par la période classique, il a passé en revue les modèles des marchés dans le domaine de la danse, de la musique et du théâtre en Afrique avant de donner quelques éléments de base pour une meilleure rentabilité des marchés des arts et du spectacle.
Il s’agit entre autres, de tenir compte des goûts des jeunes, de se frayer un passage dans la forêt touffue des médias, de respecter la liberté d’expression, centre de la création, d’ouvrir le milieu dans lequel se fait le spectacle à la diversité, de protéger les valeurs et les droits des créateurs, d’avoir un personnel professionnel, d’avoir des infrastructures avec des équipements adéquats. Son exposé a été suivi par 4 autres communications faites par Ali Mahdi Nouri sur le monde arabe, Fabio Tolledi et Alfira Arslanova sur l’Europe, Antonia Fernandez sur le monde américain et Vidyanidhee Vanarase sur l’Asie. Ces différentes communications ont été ponctuée par des discussions.
Cet article vous a été offert par Canal Plus Burkina support de la culture burkinabè
Yannick SANKARA