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Rencontres musicales africaines(REMA) : La rémunération pour copie privée au cœur de la quatrième édition.  


Les REMA se sont tenues du 16 au 18 octobre 2021. Ce rendez-vous des professionnels de la musique venant d’Afrique et d’ailleurs a pour but de créer un cadre d’échanges sur des sujets liés à l’économie de la musique. Le thème retenu cette année est ‘’la rémunération pour copie privée, moteur pour la création en Afrique’’.

Le directeur des REMA Alif Naaba souhaite mettre en œuvre une réflexion stratégique sur l’économie de la musique.

Il est important pour les acteurs de la musique d’Afrique et de la diaspora de mettre en place un cadre de réflexion pour contribuer à la professionnalisation de leurs métiers et pour faire de la musique un levier de développement. C’est ce qui justifie la naissance, depuis 4 ans, des REMA. Pour Alif Naaba, directeur des REMA, l’évènement a décidé de mettre en œuvre cette année une réflexion stratégique sur l’économie de la musique. « Vous savez tous combien une copie privée mal encadrée peut mettre à mal les revenues des créateurs. C’est pourquoi avec l’appui des partenaires qui nous ont rejoint cette année, la CISAC et l’UEMOA, et aussi avec l’appui important du BBDA, nous avons souhaité que les débats portent sur cette thématique ‘’la rémunération pour copie privée, moteur pour la création musicale africaine’’ » a-t-il confié. Pour les organisateurs de l’évènement, la multiplication des consommables numériques et appareils multimédias en Afrique rend aujourd’hui indispensable une véritable réflexion sur le statut  de la copie privée.

La patronne de l’évènement, la ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme remercie les REMA pour la démarche entreprise.

A cet effet, deux panels ont été animés lors de la présente édition. Le premier a porté sur un partage de connaissance sur la copie privée dans les pays présents, et le second sur la mise en place d’un plan d’action pour l’harmonisation des dispositifs de rémunération pour la copie privée dans la zone UEMOA.  Un workshop sur le thème ‘’Atelier sur la valorisation digitale du patrimoine musical traditionnel’’ a été également animé, de même qu’un keynote avec les artistes Didier Awadi du Sénégal et Amzy du Burkina Faso. Les REMA c’est aussi des showcases qui ont réuni des artistes burkinabè et internationaux. Cette quatrième édition a connu la participation de 14 pays d’Afrique et d’Europe. Les directeurs généraux des Bureaux de droit d’auteur des 8 pays de l’UEMOA étaient également présents. La ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme Elise Foniyama Ilboudo/Thiombiano, patronne des REMA 2021, félicite l’initiative. « Le travail entrepris par les REMA, dans une démarche très originale, contribue pleinement à la professionnalisation des métiers de la musique pour en faire un levier de développement et je voudrais remercier les promoteurs » a-t-elle avancé.

Cette édition a été parrainée par le ministre du Commerce Harouna Kaboré et coparrainé par le ministre de l’énergie et des mines Bachir Ismaël Ouédraogo. Lors de la cérémonie d’ouverture, des attestations de reconnaissance ont été remises à des partenaires et des trophées à des promoteurs d’évènements et d’infrastructures culturelles.

Rendez-vous est pris l’année prochaine pour la cinquième édition.

Par Wend Kouni


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