Depuis le 27 février, la première édition du festival Série Séries bât son plein dans la capitale du Burkina Faso. Projection de séries suivie d’étude de cas, tables rondes, masterclasse sont entre autres, les activités qui sont en train d’être exécutées par les professionnels du domaine venus de plusieurs pays d’Afrique et de l’Europe. Hier au CENASA s’est tenue le masterclasse série A+. Masterclasse durant lequel, le producteur burkinabè Boubacar Diallo a dévoilé l’affiche de sa prochaine série « Tina la belle » aux festivaliers.

Dans quelques semaines, les téléspectateurs de A+ auront sur leur écran, le 4e feuilleton de la structure les films du dromadaire dirigée par Boubacar Diallo. Devant les festivaliers au CENASA, le producteur burkinabè a expliqué que c’est une série de 52 épisodes de 26 minutes qui va débarquer bientôt sur les écrans des téléspectateurs. Coproduit par A+, la série fait tomber tous les préjugés sociaux selon lui. « Vous avez des acteurs de teint noir, vous avez des acteurs en situation de handicap en la personne de Ali Ponré, vous avez des acteurs de forte corpulence, dans cette série qui traite de l’excision et de tous les cas de violences faites aux femmes » a expliqué Boubacar Diallo qui était accompagné par les acteurs principaux de la série. En plus de Boubacar Diallo, deux autres producteurs à savoir le sénégalais Metzo Diatta de la série Dinama Nekh et le Togolais Abdoulahade Wone de la série Tundu Wundu ont partagé leurs expériences de co-production avec A+ au public du CENASA.

Expliquant le mode d’intervention de A+ dans les séries africaines, Damiano Malchiodi, directeur général de la chaine a indiqué qu’ils font dans l’acquisition (achat de droits de diffusion des programmes déjà produits), le préachat (avec accompagnement sur le développement des projets des programmes déjà définis), la coproduction (investissement financier en contrepartie de parts de coproduction) et dans la distribution (investissement financiers en contrepartie de mandats de distribution et d’exploitation).
Yannick SANKARA