La jeune artiste Rama ODG a marqué la scène musicale burkinabè avec la sortie de sa toute première œuvre intitulée Ton Bayiri (notre patrie en mooré). Cette chanson, profondément ancrée dans le patrimoine culturel du Burkina Faso, puise son inspiration du Warba, un rythme traditionnel du terroir mossi.
Ton Bayiri est plus qu’une simple chanson ; c’est un appel à l’unité nationale. À travers ses paroles, Rama invite les fils et filles du Burkina à mettre de côté leurs divergences pour œuvrer ensemble au développement du pays. Dans un contexte où le pays fait face à des défis multiples, elle aspire à un Burkina de paix, loin des tensions, de la jalousie, et des maux qui divisent.
Rama ODG n’est pas nouvelle dans l’univers artistique. Elle a fait ses premières armes dans la danse, auprès du baobab de la musique burkinabè Zougnazagmda. Ce dernier, présent lors de la cérémonie de lancement, n’a pas tari d’éloges sur son parcours et son évolution en tant qu’artiste.
L’événement a également vu la présence de ses parrains et marraines artistiques : Tanya, Queenzy, et Reman. Tous ont salué la qualité de son travail et l’ont encouragée à continuer d’explorer les rythmes traditionnels, à l’heure où la tendance penche vers les sonorités urbaines. Ils lui ont prodigué des conseils avisés, insistant sur l’importance de rester concentrée et de travailler dur pour réussir dans l’industrie musicale.
Un moment fort de la soirée a été la vente aux enchères des clés USB contenant l’œuvre Ton Bayiri, animée par le modérateur Jacky El Feno. À 10 000 francs CFA l’unité, cette initiative a permis de récolter plus de 900 000 francs CFA, témoignant de l’enthousiasme et du soutien des fans et du public pour cette jeune artiste pleine de promesses.
Rama ODG s’inscrit déjà comme une figure montante de la scène musicale burkinabè, et ses débuts sont de bon augure pour la suite de sa carrière.
Par Wend Kouni