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EXTREMISME VIOLENT EN AFRIQUE DE L’OUEST : Le Conseil de l’Entente réfléchit sur les mécanismes de prévention


Le deuxième atelier technique régional d’échange d’expériences et d’analyses pour la prévention de l’extrémisme violent dans l’espace entente a ouvert ses portes ce lundi 20 mai 2019 à l’hôtel Silmandé. Pendant 72h, une soixantaine d’experts de la question sécuritaire se pencheront sur les voies et moyens nécessaires pour prévenir l’extrémisme violent à cours, moyen et long terme.

Actuellement le Burkina Faso et quelques pays de la sous-région Ouest Africaine sont en proie à des violences extrêmes. Les cas de Yirgou, de Arbinda ou encore de Dablo sont des exemples récents de violents affrontements intercommunautaires, ou encore d’attaques terroristes perpétrées sur la terre des hommes intègres. Cette situation hostile au développement de tout pays préoccupe le Conseil de l’entente. Pour cela, il a institué pour une deuxième fois l’atelier technique régional d’échange d’expériences et d’analyses pour la prévention de l’extrémisme violent dans l’espace entente, afin d’améliorer la prévention de l’extrémisme violent au Burkina Faso, au Niger, au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Togo, des pays membre dudit conseil.

Le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente Patrice Kouamé souhaite que son institution travaille plus sur le volet de la prévention de l’extrémisme violent.

Pendant 3 jours des acteurs de la sécurité et de la défense, des représentants des communautés des espaces sahéliens et côtiers, des experts et des chercheurs remueront leurs méninges autour du thème « Dialogue inclusif, dialogue entre le centre et la périphérie, et dialogue transfrontalier comme outils clés de prévention de la violence. ». Un thème qui vient combler un tant soit peu le manque de dialogue avec les populations à la base afin de promouvoir une approche de prévention de la violence, selon les explications de Dr Patrice Kouamé Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente.

Il a ajouté que la violence dans la sous-région Ouest Africaine est devenue quasi-quotidienne, ce qui oblige son institution à ne plus se contenter de réagir et de contenir la violence, mais de réfléchir sur les facteurs de cette violence et les moyens d’y apporter des réponses durables. Le présent atelier a lieu grâce au soutien du département fédéral des affaires étrangères ( DFAE) de Suisse. De ce fait, la Directrice du bureau de la coopération Suisse au Burkina Elisabeth Pitteloud Alansar a d’emblée déclaré que son pays partage les douleurs et les inquiétudes des pays touchés par l’extrémisme violent.

Elisabeth Pitteloud Alansar, Directrice du bureau de la coopération Suisse estime qu’il faut trouver tous les voies et moyens pour combattre l’extrémisme violent

Plus loin,  elle a confié qu’il est grand temps de passer à l’action, puisque la violence a atteint un niveau de gangrène assez avancé. Le représentant du bourgmestre de la ville de Ouagadougou, Martial Rigobert Tiendrebeaogo a affirmé que la commune de Ouagadougou réputée pour sa tranquillité légendaire et son sens élevé de vivre ensemble a connu des attaques qui l’amènent à espérer beaucoup des conclusions de l’atelier. Quant au ministre de l’intégration Africaine et des Burkinabè de l’extérieur Paul Robert Tiendrebeaogo, représentant le président du Faso, il a exhorté les participants à proposer des conclusions pertinentes capables de combattre l’extrémisme violent depuis ses racines. Pour finir il n’a pas manqué de témoigner le soutien du premier des Burkinabè à l’ensemble des experts qui séjournent actuellement sur la terre libre du Burkina Faso.

Sougrinoma Ismaël GANSORE


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1 comment

Institut Safer Africa (INSA) Nov 11, 2019 at 16 h 45 min

Bonjour chers partenaires ! J’apprécie en sa juste valeur ces genres de rencontres. Cependant le fléau ne fait que gagner du terrain. Des organisations comme l’Institut Safer Africa en abrégé INSA ont des solutions à vous proposer sous forme de projets. Ainsi nous Souhaitons nouer un partenariat entre l’INSA et le Conseil de l’Entente. Très cordialement !

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