A voir le physique et le style de l’artiste , on se fait déjà une idée du genre musical dans lequel il évolue. Avec des « Looks » bien vissés sur la tête et un physique imposant, Selahboy fait directement penser à un reggae man. Mais en réalité il n’évolue pas dans le mouvement rastafarisme. De l’afro style moderne teinté du R§B, du Hip Hop et de l’afro trap, c’est dans ce style que le natif de la Côte d’Ivoire a décidé de bâtir sa carrière musicale. Son tout nouvel opus intitulé « Malokoh » s’inscrit dans ce registre musical.
Composé de 4 titres, ce maxi, premier de Azouma Goulle de son vrai nom, invite les uns et les autres à faire preuve de combativité et de persévérance dans leurs entreprises respectives et dans leurs projets. Produit par l’artiste Tripple Z l’opus arrangé par un jeune ivoirien en classe de terminale est disponible depuis un moment chez tous les bons revendeurs de la place. Une œuvre à avoir absolument dans les bacs à disques et à consommer sans modération. La biographie de l’artiste nous apprend qu’il a fait toute son enfance et sa jeunesse en Côte d’Ivoire avant de déposer ses valises au pays des Hommes intègres en 2000.
Il intègre très vite l’environnement musical et tente même un faux départ en 2006 dans le studio Djembé en enregistrant un opus qui ne verra jamais le jour. C’est le studio Abazon qui lui tendra la main en le faisant particciper à la compilation «la part des ténèbres Vol2 » dans le groupe Homogn’n. Refusant la facilité et toutes autres formes de vices, Selahboy s’engage dans l’art vestimentaire tout en nourrissant l’espoir qu’un jour, sa passion pour la musique prendra le dessus. En 2010, il lance sa ligne de vêtement «O’Sey Collections » mais parallèlement, un autre artiste-musicien et non des moindres en la personne de Triple Z tombe sous le charme de son talent et décide de l’accompagner artistiquement. C’est ainsi que la confiance renaîtra en lui et Triple Z décide de produire son maxi «Maloko» de 4 titres.
