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CULTURE : Buud Reem questionne l’origine des « Burkinbii »


Le festival Buud Reem est né de l’initiative de jeunes Burkinabè soucieux de leur culture et du vivre ensemble en parfaite harmonie. Il se tiendra du 25 au 28 avril prochain à Ouagadougou, et permettra à trois groupes ethniques de conter leur histoire à travers des chants, danses et contes. Ce sont là les principales informations que le comité d’organisation du festival a donné aux journalistes, ce dimanche 14 avril 2019 à l’espace culturel Gambidi.

Du 25 au 28 avril 2019, les Mossés, les Peules et les Samo décrypteront leur histoire à Dassasgho devant le public de la première édition du festival Buud Reem. Ces instants de retour au Backgrown des trois ethnies se feront à travers des pas de danses porteurs de messages, des chants et des contes dont le fond renferme des informations qu’il faudra décoder. « Grâce aux contes nous voulons savoir par exemple d’où vient les Mossés, pourquoi il existe une parenté à plaisanterie entre Samos et Mossés », a déclaré Thiérry Naré président du comité d’organisation de buud Reem. Il a affirmé par la suite que l’objectif principal de son festival est de défendre la culture Burkinabé et renforcer le vivre ensemble entre fils et filles du pays des Hommes intègres.

Thiéry Nare veut promouvoir le vivre ensemble à travers le festival Buud Reem

Les peules qui sont souvent assimilés à des terroristes, de par leur accoutrement, viendront expliquer le sens de leur style vestimentaire qui est loin d’être un alibi pour des actes malsains, mais un véritable patrimoine culturel, poursuit Thierry. Le festival Buud Reem ouvrira également sa scène à des artistes musiciens, des créateurs de mode, selon le président du comité d’organisation. A côté de ces différentes prestations artistiques, un concours de beauté intitulé « Miss Culture » accompagnera le festival.

Il a déjà enregistré 26 filles issues de cinq groupes ethniques que sont les Mossés, les gourmantchè, les peules, les Yadcès, et les Samos. Parmi ces 26 filles, 10 seront retenues pour la compétition finale qui désignera la miss et ses quatre dauphines. Les candidates au concours « Miss Culture » seront évaluées sur la base de la maitrise de leur langue maternelle, des pas de danses de leur ethnie, et de leur capacité à dire un discours pacifique qui prône la cohésion sociale entre les différentes ethnies du Burkina Faso, précise Thiérry Naré.

Sougrinoma Ismael GANSORE


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