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Le chef de Wemtenga ravi de recevoir le festival de photographie Photosa dans son palais.


La cours royale du Wemba Ligdi a accueilli Photosa dans la matinée de vendredi 17 mars 2023. Comme lors de l’édition dernière, le comité d’organisation du festival de photographie et les différents exposants sont passés présenter leurs civilités au garant des traditions et également présenter les photos des artistes qui exposent dans la cours royale. Le chef de Wemtenga et ses notables ont été ravis de recevoir de découvrir dans les moindres détails les photos de deux artistes dont le travail est présenté.

La photo de l’équipe de Photosa et le chef de Wemtenga dans son palais.

Le fondateur du festival a dans un premier temps présenté les nationaux et les expatriés présents à Ouagadougou pour la deuxième édition de la biennale photographique de Ouagadougou. Le chef de Wemtenga a traduit toute sa joie d’accueillir des artistes photographes venus des quatre coins du monde. << Je suis très heureux de vous recevoir. Et comme je l’ai signifié lors de la première édition du festival, ma maison est la vôtre. J’espère que les années à venir les expatriés qui participent au festival seront encore plus nombreux>> a-t-il déclaré.

Florent Basiletti expliquant les phographies exposées dans la cour royale au chef et ses notables.

Plus tard dans la soirée, les artistes exposants ont proposé une projection suivi d’échanges dans le cadre du programme intitulé  » Les nuits de Photosa  ». Selon le fondateur du festival Adrien Bitibaly, cette activité est une occasion pour le public d’écouter les artistes. << Les nuits de Photosa sont une soirée de projection pour permettre aux gens de venir écouter les artistes eux-mêmes parler de leurs travaux et de leurs démarches de création>> a-t-il expliqué. Il a présenté la collection  »Profane » qui dénonce la stigmatisation des personnes accusées de sorcellerie. Il entend déconstruire le mythe autour de la question de la sorcellerie.
Kani Sissoko est malienne est expose sur la place qu’occupe la femme malienne dans sa société. << A travers l’éducation qu’on a, je vois la femme en réalité comme un objet sexuel. Raison pour laquelle j’ai travaillé sur les femmes en mettant en valeur les perles>> a-t-elle laissé entendre. A la suite de cette projection, le public a mené avec les auteurs des discussions pour mieux comprendre le sens des œuvres exposées.

Moments d’échange entre le public et photographes.

Ces échanges entre le public et les professionnels de la photographie est une activité très chère à Photosa dont l’objectif principal est de rapprocher le citoyen lambda de la photographie d’art.

Par Wend Kouni


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