Après avoir roulé sa bosse avec« Les frères unis » en terre d’éburnie et au sein du groupe « Baradji » au pays des « Hommes intègres », l’artiste Fonsyo 1er a depuis un moment, commencé à évoluer en solo. En 2014, avec son single « Grace à Dieu », l’artiste commence à se faire une place dans le paysage musical burkinabè. Combinant son talent d’artiste à sa volonté de persévérance, Fonsyo 1er revient encore, cette fois-ci avec un maxi de 4 titres baptisé « Boudou ». Un maxi qui a présenté aux Hommes de médias, ce 23 mars à Ouagadougou.
Dieu, la fraternité, l’amour et la fidélité voici en substance ce que représente le maxi de 4 titres baptisé « Boudou », de Fonsyo 1er. En effet, dans le premier titre de l’œuvre « Boudou », du nom du maxi, Fonsyo premier invite les uns et les autres à cultiver la fraternité gage d’une cohésion sociale et partant, d’une paix durable. « Folam Baby », le 2e titre de l’œuvre traite de l’amour. Pour une relation réussie, Fonsyo 1er pense que les partenaires doivent faire fi des calomnies, des médisances et cultiver la confiance. L’artiste rend également grâce à Dieu dans son œuvre. « C’est d’abord la reconnaissance d’un être suprême à qui, nous devons respect et considération car détenant le pouvoir universel », s’est-il expliqué. Dans ce même titre l’artiste conseil de toujours placer l’Homme au-dessus du matériel car tout n’est que vanité sur cette terre. « La femme de mon patron », le 4e titre est l’histoire d’une femme qui est tombée amoureuse du chauffeur de son époux et exige que ce dernier sorte avec elle. Une histoire assez fâcheuse à propos de laquelle l’artiste invite les hommes à ne pas se laisser tenter par la femme d’autrui. « Eloignez-vous des facilités qui concourent à la chute », lance-t-il dans le dernier titre de « Boudou ».
Tous ces messages sont portés par un rythme zouglou assimilé quelque fois par celui du Coupé Décalé. C’est dire donc que dans « Boudou », le mélomane trouvera son compte tant au niveau des messages véhiculés qu’au niveau des mélodies empreintes d’une touche d’arrangeurs de renoms comme Yves de Bemboula et Kevisnson.`
Zanga Camara