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WAGA FESTIVAL 18e EDITION : Imilo a encore prouvé sa maitrise du live


 

La 18e édition  de Waga festival ex Ouaga Hip Hop a ouvert ses portes dans la nuit du vendredi 16 novembre 2018 au siège du Festival panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Ouagadougou (FESPACO). Le public qui s’est déplacé pour le premier jour a été agréablement servi avec les punchlines du combattant Joey le soldat ou encore le live posé de Imilo le chanceux.

A la cérémonie d’ouverture de Waga festival édition 2018, trois artistes retenaient les attentions des Ouagalais qui ont fait le déplacement de la cour du FESPACO. Il s’agit de Ismo Vitalo, Imilo le chanceux et Joey le soldat. Ces trois artistes étaient en effet les têtes d’affiche de ce premier jour du festival international des cultures urbaines, Waga Festival. A côté de ces artistes confirmés il yavait de jeunes talents comme renaissance de la révolution et pizaroro. Retenons que toutes les prestations étaient exclusivement en live avec une scène soigneusement dressée, une lumière envahissante et des instrumentistes qui ont du talent à revendre.

Les ouagalais se sont fortement mobilisés en ce premier jour du festival

Le concepteur de Mawa Ramata, Ismo Vitalo a été le premier à monter sur la scène. Le reggae maker a réussi à installer confortablement les festivaliers avec des vibrations positives. Le « Dangoba » comme on l’appelle affectueusement a été remplacé sur scène par le jeune rappeur renaissance de la révolution. Ce dernier à essayer comme il pouvait de satisfaire aux exigences de qualité du public, malgré les faux pas de la batterie. L’artiste chanteur et humoriste, Pizaroro a apporté sa contribution à l’ouverture de Waga festival après le passage de renaissance de la révolution. Apres Pizaroro l’enfant prodige de Tanghin, Joey le soldat a installé ses quartiers dans la cour du FESPACO. Annoncé sur scène par le talentueux Jacky El Feno, le patron de Sodass Music a été accueilli par des cris de joie et des applaudissements bien nourris. Il n’en fallait pas plus pour permettre au soldat de faire pleuvoir ses punchlines et son flot particulier sur le public.

Joe le Soldat dans ses vives

Pris dans une joie immense les fans de l’interprète de « Burkimba » se sont rapprochés du podium pour chanter avec leur artiste. A l’issue de cette belle prestation de Joey le soldat, le fils du pays Imilo Lechanceux a été appelé à la manœuvre. Avant sa monté sur scène le public a dégusté d’abord une bonne dose Rumba concocté par les musiciens du kunde d’or 2017 avec des instruments comme le tam-tam, le piano, la batterie, la guitare etc. D’entrée de jeu, Imilo Lechanceux a rappelé aux festivaliers que le Burkina Faso est un pays où il fait bon vivre avec son tube « Burkina Nonmamin ». Après cette chanson il a interprété son titre « Bonne année » avant d’enchainer avec « une minute au village » et « Talaba ». Au cours de sa prestation, le fils du pays  a invité sur la scène le directeur général du Bureau Burkinabé du droit d’auteur, Walib Bara pour lui souhaiter joyeux anniversaire. Par ailleurs il faut retenir que Imilo le chanceux a réussi à soulever le public tout seul sans les Roukaskas de ses danseurs. Une fois de plus il a montré sa maitrise du live, une chose qui s’est pas du tout aisée dans son style de coupé décalé.

Le live n’a pus de secret pour Imilo Lechanceux

Sougrinoma Ismaël GANSORE


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