C’est tout sourire que les bambins pensionnaires du village d’enfants de Ziniaré, l’orphelinat Al Waleed Bin Tall/Suka » ont reçu le 21 novembre 2017, une visite de bienfaisance du gouvernement burkinabè conduite par la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille.
L’orphelinat Al Waleed Bin Tall/Suka de Ziniaré a reçu un appui d’urgence d’une valeur de huit millions neuf cent mille six cent francs FCA composé de vivres (riz, maïs, mil, semoules de maïs, huile, cornedbeed, sardines, sucre, lait chocolat) et de non vivres ( chaussures pour enfants, nattes, couvertures, seaux, bouilloires, lampes solaires, détergents). Un geste de solidarité manifesté par le Président du Faso par l’intermédiaire de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laure Zongo / Hien qui a effectué le déplacement dans l’après – midi du 21 novembre 2017 sur ce site d’accueil pour enfants vulnérables à Ziniaré.
« Avant ce jour, nous étions des orphelins de pères et de mères, laissés à nous -mêmes mais aujourd’hui et à partir de ce jour, nous avons de nouveau des parents. Comptez nous à chaque instant comme vos filles et fils. »Tels sont les propos émouvants livrés à l’endroit de la ministre Laure Zongo/Hien par la fillette Maria Déborah Kouda, au nom de ses pairs.
Pour sa part, la ministre en charge qui était accompagnée par le Secrétaire d’Etat chargée des affaires sociales, Yvette Dembélé, a dit « toute la consternation qui a animé les plus hautes autorités suite au cri de détresse lancé par les responsables de l’orphelinat et dont la télévision nationale en a fait l’écho. « Ma présence à vos côtés cet après – midi témoigne de l’intérêt que le gouvernement porte à chaque fille et fils de ce pays et particulièrement aux enfants qui sont l’avenir du Burkina Faso »
Bien que cette assistance alimentaire apportée par les soins du Secrétariat permanent de Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) ne soit pas la première du genre, la ministre en charge de la solidarité nationale, a rassuré de la disponibilité des services compétents à contribuer au fonctionnement optimal au bien-être de ses pensionnaires.
Quant à la représentante des « mamans » de l’orphelinat, Emilienne Zoundi tout comme le directeur du centre, Simon Damiba, « La promptitude de la réaction des autorités est à saluer ». Selon eux, ce geste démontre à souhait l’intérêt que le gouvernement accorde à la protection des enfants en situation difficile.
Le directeur de cet établissement à but social et non lucratif qui a vu le jour en 2009, a relevé qu’au regard des difficultés auxquelles la structure fait face depuis 2015 pour la prise en charge des enfants, il a été procédé à la réduction du nombre d’enfants de près de la moitié. Le centre compte à son sein des salles d’hébergement, une école primaire, une cantine et une infirmerie.
Correspondance particulière
