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HIP HOP NEKRE 2019 : Smarty ironise sur scène « je chante faux »


La quatrième édition du festival Hip Hop Nèkré a refermé ses portes ce samedi 13 avril 2019 avec une pléiade d’artistes sur la scène du Centre National des Arts du Spectacle et de l’Audiovisuel (CENASA). Parmi ces artistes, Louis Salif Kiekieta alias Smarty a répondu à ceux qui estiment qu’il n’a pas le talent nécessaire pour chanter, en interprétant une chanson dont l’essence était « Je chante faux ».

« Applaudissez pour le manque de talent. Je suis l’artiste Burkinabé qui chante le plus faux, mais qui tourne le plus dans le monde. ». Cette phrase teintée d’ironie de l’ex membre du groupe Yeleen a fait rire plus d’une personne dans la salle du CENASA, à l’apothéose de la quatrième édition de Hip Hop Nèkré. Tout en insistant sur le refrain « je chante faux », Smarty a estimé qu’il est injuste qu’on parle de sa personne comme s’il n’avait rien fait pour la culture de son pays, le Burkina Faso. Il a invité les hommes de médias a accordé une attention particulière aux jeunes artistes qui cherchent leurs repères dans le monde de la musique.

« Si des artistes comme les Kiff no beat sont au niveau où ils sont, c’est parce que la presse Ivoirienne a accepté de les épauler. » a-t-il dit. Avant ces interpellations, Smarty a fait danser les amoureux du Hip Hop avec son répertoire. De « au royaume de mes espérances », en passant par « N’Téritché » chanté en featuring avec Said M’Roumbaba alias Soprano et « Bienvenue », l’artiste de Jo and Co et Remark record a confirmé tout le bien que ses fans pensent de lui.

Le public s’est fortement mobilisé pour clore en beauté l’édition 2019 de Hip Hop Nekré

Il faut noter aussi qu’a cette messe du Hip Hop, les doyens  du rap Burkinabé comme D’oud la paix, et Art melody ont apporté leur contribution. Avec son dernier album « l’homme c’est l’homme » D’oud la paix, ex membre fondateur du groupe Wemteng clan a fait revivre les bons moments du rap Hardcore aux nostalgiques de la Old Shcool. A côté de cette « ancienne génération », de jeunes artistes comme Toksa ou sa majesté Askoy ont montré au public qu’ils sont prêts a assuré la relève.

L’interprète de « on regarde mais on ne touche pas », Toksa a fait monter le mercure avec sa Trap musique et ses textes humoristiques. Sa majesté Askoy pour sa part a convaincu le CENASA avec ses freestyles et les mix de Dj Abdel le Manitou. La soirée a pris fin avec les rimes du vieux de la vielle époque, Art Melody. Grande était la satisfaction du promoteur Tigme Zanma qui n’avait d’autres mots que des remerciements adressés à tous ceux et toutes celles grâce à qui la 5e édition a été une réussite.

Sougrinoma Ismaël GANSORE


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