Le 27 septembre de chaque année est célébrée la journée mondiale du tourisme à l’initiative de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) depuis 1980.
Selon l’organisation, cette date a été retenue parce qu’elle marque un échelon important pour le tourisme mondial : l’anniversaire de l’adoption des Statuts de l’OMT le 27 septembre 1970.
Le principal objectif de la Journée mondiale du tourisme est de faire prendre davantage conscience à la communauté internationale de l’importance du tourisme et de sa valeur sociale, culturelle, politique et économique.
La célébration de cette année qui intervient dans un contexte où le tourisme est affecté par la Covid19 est commémorée sur le thème « Tourisme et développement rural ».
En dépit des immenses potentialités touristiques au Burkina, le secteur n’était pas très porteur. En 2017, elle a participé de 2,6% à la formation du PIB contre 2, 9%, en 2015. Pendant ce temps, le PIB mondial du tourisme était de l’ordre de 10%. Mais le pays enregistrait en 2018, 540 390 arrivées de touristes dans des établissements touristiques et hôteliers. Ces chiffres, très révélateurs, ont amené le Gouvernement à miser sur le tourisme interne pour booster le secteur.
En raison de la maladie à Coronavirus qui a coupé le pays du reste du monde, empêchant des touristes étrangers, principaux visiteurs des sites de s’y aventurer, un certain nombre de mesures ont été prises pour accompagner le tourisme néanmoins. Le secteur hôtelier par exemple a connu une réduction de la TVA de 18% à 10%.
Cependant, avant l’avènement de la pandémie, des avancées significatives avait été notées avec l’inscription au patrimoine mondial des fourneaux séculaires du Burkina.
Seul pays africain en lice en 2019, le Burkina a été choisi par le Comité du patrimoine mondial, réuni jusqu’au 10 juillet à Bakou, en Azerbaïdjan pour sa 43e session.
Selon Léonce Ki, Directeur des sites classés Patrimoine mondial du Burkina Faso, cette inscription va permettre de mettre la lumière sur la richesse culturelle burkinabè, qui comptait déjà deux sites distingués par l’Unesco, les ruines de Loropéni et la réserve naturelle d’Arly.
B F.A.T