L’artiste musicien Sekouba Keita alias Sako Wana a présenté son premier album aux hommes de médias, ce mercredi 26 février à l’institut français de Ouagadougou. C’est un joyau de onze titres baptisé « Ko koura». L’artiste était déjà présent dans le monde musical à travers son métier de griot qui lui a permis de faire des tournées dans plusieurs pays.
Sako Wana concrétise sa présence sur le marché discographique avec son premier album à travers lequel il magnifie la culture africaine et invite particulièrement la jeunesse à une prise de conscience. Le style musical qu’on y trouve est le mandingue et l’afro-blues ( mixture de l’afrobeat et du blues). Selon l’artiste, l’opus n’a pas de titre porte flambeau. Cela, parce qu’il souhaite que chaque titre reflète son œuvre par son originalité. Dans les chansons « wama touni » et « Farafina », le musicien valorise la culture et souhaite qu’elle se perpétue pour le premier, tandis que pour le deuxième, il interpelle les dirigeants africains à lutter pour le développement de l’Afrique par les africains eux même. « La main qui demande est toujours en dessous de celle qui donne. Nous devons donc nous passer des prêts des Européens pour pouvoir nous développer », a expliqué Sako Wana.
Parmi ces titres de interpellateurs, un appelle plutôt à la réjouissance afin de « détresser » et oublier les soucis. Il s’agit de « Yiki dansez ». Un autre fait mention spécial à la femme. Il s’agit de « Baibi babolo ».
A la question de savoir pourquoi, il y avait beaucoup d’émotions dans les morceaux, l’artiste a répondu que c’est l’histoire de sa vie qui en est la cause. « J’ai beaucoup voyagé et cela m’a permis de connaître différentes facettes de la vie », s’est-il expliqué.
Ce bijou de onze titres est disponible sur le marché au prix de 3000f. A l’occasion du concept distractif « Les mercredis de la Kfête » de l’institut français, Sako Wana a presté en live sur plusieurs de ses titres au grand bonheur des spectateurs et de la presse.
Eunice NIKIEMA