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 »Soufleuse d’espoir », une pièce théâtrale qui traite de la problématique des filles mères dans les conflits et leur engagement dans la lutte.


Les femmes doivent participer activement à la lutte contre le terrorisme, tel est le message de Halima B. Koussé à travers la pièce de théâtre  »Soufleuse d’espoir  ». La représentation de cette pièce théâtrale écrite et mise en scène dans le cadre de  »Femme en création » (FEC) a eu lieu ce jeudi 8 juin 2023 au Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO). Elle aborde la question des filles mères en période de conflits et leur engagement dans la lutte. 

Halima B Koussé a écrit et mis en scène la pièce théâtrale  »Soufleuse d’espoir ».

Halima B Koussé fait partie des femmes exerçant dans le secteur du théâtre ayant bénéficié de la formation dans le cadre du projet FEC1,2 et 3. Avec trois autres femmes elle a bénéficié d’une formation de metteuse en scène. Elles ont ensuite été formé par Nogdo Ouédraogo en écriture. Pour la restitution de l’acte 3 du projet FEC, elle a écrit et mise en scène une pièce de théâtre portant sur la problématique des filles mères en période de conflits. Halima B Koussé estime que les femmes doivent prendre part activement à la lutte contre le terrorisme. «Je vois que dans les rues c’est des femmes qui quémandent et j’aimerais que ça change.Au lieu de toujours s’alarmer elles peuvent prendre les devants et décider de leur sort. Elle peuvent s’enrôler pour combattre » a-t-elle déclaré.

 »Soufleuse d’espoir » met en exergue l’engagement des femmes VDP.

 »Souplesse d’espoir » relate l’histoire de 3 femmes victimes de violences sexuelles qui se sont rencontrées après avoir pris leur courage à deux mains pour échapper à leurs ravisseurs. Elles décident par la suite qu’elles n’allaient pas passer le temps à fuir et subir les violences de tout genre mais plutôt prendre les armes pour participer à la libération du pays. Déterminées, elles ne se laisseront décourager ni par la peur de perdre la vie, ni par les préjugés de ceux qui pensent que s’engager en tant que volontaire pour la défense de la patrie (VDP) n’est pas pour les femmes. Issa Sinaré a suivi la représentation avec beaucoup d’intérêt et en tire d’importants enseignements. «La pièce a posé des questionnements qui amènent chacun à rentrer avec une réflexion et c’est fort de ces réflexions que nous allons établir la résilience» a-t-il confié.

Issa Sinaré est un spectateur satisfait.

En rappel, le projet FEC est l’initiative de l’association Wéléni pour permettre aux femmes d’exercer des métiers des arts de la scène traditionnellement réservés aux hommes. Il s’agit de la mise en scène, la scénographie, la régie son et lumière. La régie son et lumière de la pièce théâtrale  »Soufleuse d’espoir » a d’avoir été assurée par deux femmes venues de la région des Cascades, formées dans le cadre du projet. Les restitutions du FEC se poursuivent ce vendredi 9 juin avec la pièce théâtrale  »Une autre vie est encore possible  » de Augusta Palenfo à l’espace Gambidi et le samedi 10 juin avec la pièce  »Ingérence »de Halimata Nikiema au théâtre de Récrêatrales. Toutes les représentations sont programmés à 19 heures.

Le public est sorti nombreux.

Le projet FEC est confinancé par le Fonds de développement culturel (FDCT) et l’Union européenne à travers le Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance culturel (PAIC-GC).

Par Wend Kouni 


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